SELECT num, jour, mois, an FROM `sarko` WHERE num = ( SELECT MAX(num) FROM `sarko` )
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La Sarkronique : Les chroniques quotidiennes des aventures de notre président Nicolas Sarkozy


Derniere mise à jour le : 20 / 03 / 2018
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SELECT DISTINCT an, mois FROM `sarko` ORDER BY an, mois ASC
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2009

La Sarkronique du mois de Juin 2009

SELECT * FROM `sarko` WHERE mois = '06' AND an = '2009' ORDER BY an, mois, jour ASC
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Nicolas Sarkozy précise le chantier du Grand Paris
20Minutes.fr Trouver l'article
POLITIQUE - Le Président s'engage à mettre en service un bout de son métro de banlieue pour 2017...
En visite ce mardi à la Défense, Nicolas Sarkozy était attendu sur l'avenir du quartier d'affaires mais c'est sur le volet du Grand Paris qu'il s'est davantage concentré: dès l'automne, un projet de loi «spécifique» doit être présenté afin d'assouplir les règles d'urbanisme autour des gares. Les procédures habituelles - enquête publique, débat public - seront accélérées pour une ouverture «des premiers tronçons» du grand métro automatique en banlieue «en 2017». Une «société à capitaux publics» - dans laquelle seraient représentés Etat et collectivités locales - serait chargée de la maîtrise d'ouvrage et de l'aménagement et non le Syndidat des transports (Stif), présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon.
Celui-ci assurait ce mardi que le gouvernement était sur le point d'approuver son schéma directeur régional (Sdrif), un document d'aménagement capital. A condition de le mettre en révision à partir d'octobre pour y faire figurer les projets élyséens. Concernant la Défense elle-même - qui «doit être la City de la France» - Nicolas Sarkozy est resté prudent dans un contexte tendu avec les élus locaux de gauche. Il s'est contenté de réaffirmer le besoin d'achever le plan de renouveau présenté en 2006 par... Nicolas Sarkozy. Mais sans deadline. «C'est parce que, justement, il y a la crise qu'il faut de grands projets.» «Il faut élargir la surface de référence géographique, Nanterre a un potentiel de développement formidable», a aussi indiqué le chef de l'Etat. En janvier 2010, le quartier d'affaires devrait s'étendre sur cette commune dirigée par un maire communiste. Dès septembre, 500 étudiants de Dauphine viendront y étudier dans les locaux du pôle Léonard de Vinci. Un premier pas vers un cluster financier».
Alexandre Sulzer
Date : 30 / 06 / 2009

L'emprunt Guaino
LesEchos.fr Trouver l'article
L'amusant, pour qui suit la politique nationale, est que tout se joue aujourd'hui entre ce qu'on appelait, naguère, les « gaullistes de gauche ». François Fillon, Premier ministre, Henri Guaino, conseiller spécial à l'Elysée, et Philippe Séguin, qui fut leur chef de file à tous les deux, aujourd'hui président de la Cour des comptes, qui vient de remettre un rapport au canon contre la politique budgétaire des deux premiers. Nicolas Sarkozy a toujours été classé au sein du RPR (UMP) dans le camp d'en face, celui, pour schématiser Edouard Balladur, des « pompidoliens », devenus les libéraux. Que les trois personnages clefs entourant la politique économique du chef de l'Etat soient de cette famille en dit long sur le basculement politique auquel vient de procéder Nicolas Sarkozy. Le libéral qui est en lui est oublié ; du moins pour l'instant car l'homme bouge beaucoup. Le voilà « gaulliste de gauche » et la gauche ferait bien de s'en apercevoir au lieu de s'obstiner à le prendre pour le représentant de la droite thatchérienne.
Henri Guaino, l'homme des discours présidentiels, militant antirigueur, est le vainqueur de Versailles. L'emprunt national, c'est le sien. Il le voudrait colossal : 80 ou 100 milliards d'euros. François Fillon, au contraire, est devenu l'homme des comptes. « La France est en faillite », a-t-il dit sitôt en fonction. Il avait réussi à limiter le plan de relance à une anticipation des dépenses prévues. On imagine qu'il va garder le pied sur le frein. Et, à l'autre bout, Philippe Séguin qui, au lendemain de Versailles, a remis son rapport annuel, lequel dénonce « une dégradation sans précédent » de la situation financière du pays. Il appelle à des économies de 70 milliards d'euros ; du Guaino à l'envers, en somme.
Nicolas Sarkozy a choisi. C'est l'« emprunt pour l'avenir », l'emprunt Guaino. Il promet de rompre avec la politique suivie depuis trente ans, qui a été d'emprunter pour financer les dépenses courantes. Il jure qu'il fera les
Date : 26 / 06 / 2009

Frédéric Mitterrand, chaises musicales et prises de guerre à la "une" des journaux
LeMonde.fr Trouver l'article
La presse s'accorde, mercredi 24 juin, à souligner l'ampleur inattendue du remaniement du gouvernement, qualifiant en outre de "coup politique" la nomination de Frédéric Mitterrand à la culture."Plusieurs départs et arrivées sont annoncés, de même qu'un jeu de chaises musicales plus important que prévu", remarque Sud-Ouest. "Nicolas Sarkozy a procédé hier à un remaniement en profondeur du gouvernement de François Fillon, marqué par un changement aux ministères clés de la justice, de l'intérieur, du travail et de l'éducation et l'arrivée surprise de Frédéric Mitterrand à la culture", confirme La Voix du Nord.
"Nicolas Sarkozy a privilégié la cohésion sur l'ouverture, la fiabilité sur l'amateurisme", analyse de son côté La République du Centre. "C'est un recadrage strict de l'équipe ministérielle qui a été opéré", jugent les Dernières Nouvelles d'Alsace, qui voient dans ce nouveau gouvernement "une espèce de commando pour affronter les mauvais vents".
Date : 24 / 06 / 2009

Les mirages de l’emprunt Sarkozy
France-Info.com Trouver l'article
Nicolas Sarkozy veut lancer un grand emprunt national pour financer les nouvelles priorités d’investissement de la France. Sur les marchés financiers, ou directement auprès des Français. C’est la principale annonce de son discours hier. Est-ce que c’est vraiment neuf ?
[...]Emprunter, c’est la réalité quasi quotidienne d’un Etat dont les caisses sont vides[...]
[...]l’emprunt Balladur en 1993, s’était révélée une mauvaise affaire pour l’Etat[...]
[...]En fait, c’est un plan de relance bis qui ne dit pas son nom[...]
[...]Et quel que soit l’emballage, les emprunts d’aujourd’hui doivent un jour se rembourser. Autrement dit, ce sont les impôts de demain.
Date : 23 / 06 / 2009

Sarkozy devant le Congrès en direct
20Minutes.fr Trouver l'article
HEURE PAR HEURE - Retrouvez le détail de la déclaration du président de la République devant le parlement en live...
Date : 22 / 06 / 2009

Vente d'avions Rafale aux Emirats: Nicolas Sarkozy se félicite de l'"avancée du dossier"
nouvelobs.com Trouver l'article
Nicolas Sarkozy s'est félicité vendredi de l'"avancée du dossier" dans les négociations entre les Emirats arabes unis et Dassault "pour l'acquisition de 60 avions Rafale".
"Le président de la République, qui suit avec attention l'évolution des négociations en cours avec les Emirats arabes unis pour l'acquisition de 60 avions Rafale, se félicite de l'avancée du dossier comme vient de l'annoncer le gouvernement de la fédération des EAU", fait savoir un communiqué de l'Elysée.
"Cette annonce, qui intervient lors du salon aéronautique du Bourget qui fête son centenaire, est une excellente nouvelle pour la France et pour son industrie aéronautique", ajoute Nicolas Sarkozy. "Elle confirme les excellentes qualités du Rafale. Elle est aussi la marque des liens étroits qui unissent la France et les EAU", conclut-il.
Date : 19 / 06 / 2009

Nicolas Sarkozy hué à son arrivée aux obsèques d'Omar Bongo au Gabon
20Minutes.fr Trouver l'article
FRANCAFRIQUE - Le président de la République est arrivé ce mardi matin à Libreville en compagnie d'une importante délégation française.
Nicolas Sarkozy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais ce mardi à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques d'Omar Bongo. Une partie de la foule a d'abord timidement applaudi le chef de l'Etat français, mais les huées ont rapidement pris le dessus, et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: «On ne veut plus de vous, partez!»
C’est une page de la «Françafrique» qui se tourne tout doucement. Alors que Nicolas Sarkozy a toujours clamé haut et fort qu’il voulait en finir avec les relations ambiguës que Paris a entretenues avec ses anciennes colonies africaines, cela ne l’a pas empêché de faire le déplacement pour assister aux obsèques de celui qui est considéré comme le chantre de cette «Françafrique».
Le président français, dont l'avion s'est posé vers 6h20 locale, fait partie de la quinzaine de chefs d'Etat, la plupart d'Afrique francophone, qui ont fait le déplacement jusqu'à Libreville pour les obsèques de Bongo. cet homme qui passé 41 ans à la tête du Gabon et dont la succession s'annonce difficile.
Date : 16 / 06 / 2009

Nicolas Sarkozy joue les sergents recruteurs pour l'UMP
nouvelobs.com Trouver l'article
L'UMP surfe sur son "succès" aux élections européennes. Le parti présidentiel a présenté lundi lors de son point presse sa nouvelle campagne d'adhésion, qui utilise l'image de Nicolas Sarkozy pour attirer de nouvelles recrues.
"Il a besoin de vous", est le slogan choisi par l'UMP pour son nouveau tract, tiré à dix millions d'exemplaires. Le slogan traduit le fameux "We need you" utilisé par l'armée américaine pour ses campagnes de recrutement.
Une affiche va par ailleurs être tirée à un million d'exemplaires, avec la photo de Nicolas Sarkozy et le slogan: "engagement pris, promesses tenues, la France change".
L'UMP va aussi inciter ses adhérents actuels à parrainer de nouveaux membres, via un concours.
Le parti de Nicolas Sarkozy a perdu 90.000 membres en 2008, terminant l'année avec 280.000 adhérents. L'UMP reste le premier parti de France, loin devant le PS.
Date : 15 / 06 / 2009

Le plan de bataille de Sarkozy après son succès aux européennes
LeMonde.fr Trouver l'article
Nicolas Sarkozy veut lancer la deuxième phase de son quinquennat en s'exprimant devant le Parlement, réuni en Congrès à Versailles, lundi 22 juin. Le chef de l'Etat exposera sa vision de la France avant de remanier, dans la foulée, le gouvernement
"La doctrine d'abord, les hommes pour la mettre en oeuvre après", confirme le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui juge "assez logique que le remaniement ait lieu après". Le premier conseil des ministres réunissant le nouveau gouvernement pourrait avoir lieu mercredi 24 juin.
Le président de la République estime que la première place de l'UMP aux élections européennes (27,87 % des voix) et la défaite de ses opposants, le Parti socialiste et François Bayrou, lui donnent un nouvel état de grâce de quelques semaines. Après avoir reçu les chefs de parti, M. Sarkozy a commencé à concrétiser son avantage jeudi 11 juin dans la soirée. L'Elysée a annoncé que le président s'exprimerait devant le Congrès pour exposer aux Français "les orientations qu'il leur propose, tant pour ce qui est de notre politique européenne que pour ce qui concerne son projet économique et social".
Le chef de l'Etat utilise pour la première fois une prérogative rendue possible par la réforme de la Constitution adoptée en juillet 2008. Son initiative confirme la présidentialisation du régime. C'est lui qui exposera devant les parlementaires les grands axes politiques des prochains trimestres. La traditionnelle déclaration de politique générale du premier ministre renouvelé, François Fillon, risque, du coup, de s'apparenter à une redite.
"Quel meilleur moment pour le faire qu'au lendemain d'une élection européenne, à un moment où l'on pense sortie de crise, nouveaux équilibres économiques et sociaux ?, déclare au Monde M. Fillon. Ce ne sera pas un discours de politique générale, ce sera un discours sur ces thématiques, les nouveaux équilibres, sociaux, économiques, notre modèle européen."
La troisième Républiq
Date : 12 / 06 / 2009

Sarkozy et Merkel soutiendront Barroso
Liberation.fr Trouver l'article
L'actuel président de la commission européenne est candidat à sa réélection. Paris et Berlin lui ont apporté, ce jeudi, leur appui. «Sans ambiguïté»... mais en lui demandant de préciser son programme.
La France et l’Allemagne vont soutenir «sans ambiguïté» la candidature du Portugais José Manuel Barroso à un deuxième mandat à la présidence de la Commission européenne, a annoncé ce mercredi, Nicolas Sarkozy à l’issue d’une rencontre avec Angela Merkel. Grands vainqueurs des élections de dimanche, ils se sont entrenus à l’Elysée pour préparer le conseil européen des 18 et 19 juin.
Le président de la République et la chancelière allemande ont, par contre, assuré vouloir poser des conditions à ce soutien: «Nous avons demandé qu’il précise, qu’il formalise ses intentions qui sont les siennes à la veille de son second mandat», a ainsi insisté le chef de l’Etat, «son devoir, c’est qu’il protège les Européens».
«Nous voulons aussi parler de son programme», a renchéri Merkel, précisant qu’elle donnerait son accord à son renouvellement «dès le mois de juillet» si «le Parlement européen le souhaite». «C’est Mr Barroso et un programme. Ou un programme et Mr Barroso», a conclu Nicolas Sarkozy.
Paris et Berlin ont aussi promis de parler d’une seule voix quand il d’agira de proposer des candidats pour les divers postes de commissaires. Interrogé sur l’hypothèse d’une candidature de Michel Barnier - élu dimanche député européen - au portefeuille du Marché intérieur, Nicolas Sarkozy a assuré qu’aucun nom n’avait encore été décidé avec Angela Merkel. «Vous savez la confiance que j’ai en Michel Barnier» dont il a salué «la remarquable élection»: «quand le problème de la désignation d’un candidat français se posera, il est certain qu’il sera en tête de liste des postulants», a tout de même ajouté Sarkozy.
Date : 11 / 06 / 2009

Réformes, remaniement : les nouveaux défis de Sarkozy
LeFigaro.fr Trouver l'article
Le chef de l'État réfléchit à une intervention dans les médias, avant le remaniement, prévu à la fin du mois.
Comment profiter de la victoire ? L'Élysée se pose la question depuis lundi, à la lumière de ce succès électoral à l'ampleur inattendue. Dès dimanche soir, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, a souligné qu'il fallait «réussir à capter cette dynamique», et que ces élections européennes ouvraient «la deuxième étape du quinquennat». Un constat qui rejoint celui de l'Élysée.
Mais que mettre dans cette nouvelle séquence ? Nicolas Sarkozy a reçu lundi les responsables de l'UMP, mais aussi les nouveaux députés européens de la majorité. Il a aussi reçu les syndicats pour préparer une intervention sur le contrat de travail, lundi prochain à Genève, devant l'Organisation internationale du travail. «Nous devons prendre les bonnes décisions en fonction de nos convictions», a-t-il expliqué longuement. Le président a donc l'intention de ne rien bousculer. Le calendrier de juin devrait se scander en trois temps : les consultations d'abord, une intervention ensuite, et le remaniement en conclusion.
«Le président veut prendre la mesure de cette photographie grandeur nature de l'opinion», résume un conseiller. Les analyses fines du scrutin ont déjà livré à Nicolas Sarkozy deux éléments décisifs à ses yeux : le front des Verts est friable. Il y a un «effet Cohn-Bendit » qui a «aimanté des électeurs de la majorité», analyse un conseiller élyséen. Il faut donc mettre le cap sur l'environnement ! Le deuxième élément indique qu'au moins «un tiers des électeurs du MoDem ne se reconnaissent pas dans l'opposition frontale au président de la République», selon ce même conseiller.
L'Élysée prend donc acte de la fin de l'antisarkozysme «primaire». «Nous ne voulons ni surinterpréter, ni sous-interpréter les résultats du scrutin», analyse-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.
Dès mardi, en Savoie, Nicolas Sarkozy
Date : 10 / 06 / 2009

Nicolas Sarkozy et Dany le Vert vedettes de la presse française
LExpress.fr Trouver l'article
PARIS - Nicolas Sarkozy et Daniel Cohn-Bendit sont les grands vainqueurs des élections européennes en France, écrivent lundi les éditorialistes de la presse nationale, qui s'interrogent sur l'avenir du Parti socialiste et du Modem de François Bayrou dans le paysage politique.
"Les résultats des élections européennes sont pour une fois clairs et nets: il y a deux grands vainqueurs et deux grands vaincus", écrit Gérard Carreyrou dans France-Soir.
"On peut dire que, deux ans après son élection, le sarkozysme se porte bien", estime-t-il.
Le président de la République a reçu un "feu vert" de l'opinion, surenchérit Etienne Mougeotte dans Le Figaro, qui insiste sur le côté atypique, selon lui, du vote de dimanche.
Notant que les élections intermédiaires débouchent très souvent sur un vote-sanction pour le pouvoir en place, il écrit: "Nous vivons la situation exactement inverse puisque l'UMP et le Nouveau Centre réalisent le meilleur score depuis trente ans d'un parti de droite au pouvoir".
Libération, bien qu'à gauche, se montre beau joueur: "Le Président ne perd que deux points par rapport à 2007 alors qu'il doit faire face à une crise économique majeure et que ses promesses de campagne sont loin d'être tenues. La performance est incontestable", reconnaît Laurent Joffrin.
"Le parti de Nicolas Sarkozy voit ses opposants les plus farouches défaits", souligne de son côté Les Echos, qui évoque en outre les succès remportés par le courant conservateur dans la plupart des grands pays européens.
Date : 08 / 06 / 2009

Obama-Sarkozy: les désaccords se multiplient
nouvelobs.com Trouver l'article
Entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama, qui arrive à Paris dans quelques heures, les différends continuent de s'accumuler.
Après les débats sur l'entrée de la Turquie dans UE, sur l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan et sur la relance mondiale, voici le discours du Caire.
Le président américain a pris, hier, deux positions qui, à l'Elysée, ont sonné comme deux provocations, deux ingérences dans la politique intérieure française.
Sur le voile d'abord, interdit dans nos écoles depuis 2004.
Barack Obama a déclaré: «Il est important pour les pays occidentaux d'éviter de gêner les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, par exemple en dictant les vêtements qu'une femme doit porter (...) On ne peut dissimuler l'hostilité envers une religion derrière le faux-semblant du libéralisme.»
«Je rejette, a-t-il ajouté, les vues de certains en Occident» qui voient «comme une inégalité le fait qu'une femme choisisse de couvrir ses cheveux».
Sur le nucléaire ensuite, qui est au coeur de la doctrine militaire française.
Barack Obama a pris l' "engagement à ce (...) qu'aucun pays n'ait la bombe atomique."
Ce n'est pas nouveau, il l'avait déjà dit de façon plus développée à Prague, mais on avait espéré à Paris qu'il ne reviendrait pas aussi vite - et de cette façon - sur la question.
Il y a en outre l'imbroglio diplomatique concernant les cérémonies du 65ème anniversaire du Débarquement.
Non seulement la Maison Blanche a, officiellement, fait pression sur la France pour que celle-ci invite la reine d'Angleterre, mais, à en croire le Figaro de ce matin, elle ne dévoilera l'emploi du temps de Barack Obama qu'à la dernière minute.
On peut se consoler en lisant le New York Times.
Selon le quotidien américain, les relations entre Obama et Merkel sont encore pires...
Date : 05 / 06 / 2009

La déclaration de Nicolas Sarkozy
Liberation.fr Trouver l'article
Voici le verbatim de la déclaration du président de la République, Nicolas Sarkozy lundi à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle sur la disparition de l’Airbus A330 d’Air France disparu entre Rio de Janeiro et Paris:
«Cette nuit nous avons perdu la trace d’un avion d’Air France avec 228 personnes à bord, passagers et personnels d’équipage. Nous n’avons aucun élément précis sur ce qui s’est passé. C’est une catastrophe comme jamais la compagnie Air France n’en avait connue.
Avec Jean-Louis Borloo, Bernard Kouchner, Dominique Bussereau, nous venons de rencontrer les familles qui sont extrêmement dignes et courageuses. Chacun peut bien imaginer ce que peut penser une mère qui a perdu sa fille, une fiancée qui a perdu son futur mari. Je leur ai dit la vérité, c’est-à-dire que les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles.
A la minute où je vous parle, nous avons envoyé des bateaux sur la zone, des avions. Nos amis espagnols nous aident. Les Brésiliens nous aident beaucoup aussi. Nous avons demandé l’aide y compris des Américains, par le biais des satellites, d’abord pour localiser l’endroit où s’est produite la catastrophe. Tout doit être mis en œuvre pour qu’on retrouve le maximum d’éléments de cet avion, un Airbus A330, pour comprendre ce qui s’est passé.
Ce sera extrêmement difficile car la zone est immense, des centaines de kilomètres et naturellement, ce drame s’est produit en pleine nuit au-dessus de l’Atlantique. On imagine que l’avion était alors à 400 km du Brésil. A la minute où je vous parle, voilà les éléments dont nous disposons. Avec les ministres nous reverrons les familles la semaine prochaine pour leur dire bien sûr tout ce que nous savons. Le président d’Air France, les autorités de l’aviation civile, tous, nous sommes mobilisés pour comprendre, comprendre ce qui s’est passé».
Date : 01 / 06 / 2009



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